Avec 3 774 logements neufs vendus en 2019 sur le périmètre d’intervention d’EpaMarne-EpaFrance, contre 3 051 mises en commercialisation sur la même période, l’étude de conjoncture publiées par les Epa montre que l’est du Grand Paris attire toujours autant les acquéreurs. Véritable pouls de la vitalité économique de l’est parisien, cette étude présente l’état des ventes réalisées, des stocks disponibles et des nouvelles mises en commercialisation sur l’année 2019. Ces données, croisées aux tendances à l’échelle régionale et nationale, apportent une vision tant macro que micro du marché.

En qualité d’aménageurs publics, EpaMarne et EpaFrance jouent un rôle majeur dans le développement d’une polarité forte à l’est du Grand Paris. Les opérations d’aménagement permettent de développer une offre de logements accessibles, en accession et en locatif, adaptée aux besoins et aux souhaits de parcours résidentiels des habitants.

La première partie de cette étude dresse un bilan des ventes de logements neufs, décliné à l’échelle des 6 marchés résidentiels identifiés sur le périmètre d’intervention d’EpaMarne-EpaFrance. La seconde met en perspective cette analyse au regard des tendances régionales et nationales.

Les enseignements de l’étude

Si les prix de vente restent contenus à l’est du territoire dans les périmètres historiquement développés par EpaMarne-EpaFrance, l’étude révèle une importante tension du marché résidentiel : le stock d’offres de logements diminue tandis que la demande augmente.

Pour répondre aux besoins de la population, les Epa poursuivent leurs efforts pour développer une offre de logements diversifiée et accessible, avec la construction de 2 000 logements par an en moyenne. Ils attachent à cette production de grandes ambitions en matière de développement durable : promotion de l’écoconstruction, amélioration de la performance énergétique, préservation de la biodiversité, implantation de commerces et services…

Au niveau national : à la fois une demande toujours soutenue et une offre en baisse

En 2019, le marché résidentiel a été marqué par un déséquilibre entre une demande en légère baisse mais toujours soutenue
et une offre en net déclin. Les raisons de cette baisse sont connues : moins de permis de construire (-6,7 % sur un an pour les logements collectifs, la légère reprise de fin d’année restant à confirmer), des projets plus longs à faire aboutir, des coûts de travaux élevés, un manque de disponibilité des entreprises du bâtiment ou encore les recours de voisinage.

Les mises en vente ont diminué de 14,2 %, après cinq ans de hausse continue. Le stock est inférieur à 9 mois de vente dans plusieurs métropoles majeures. Inévitablement, cette tension fait monter les prix : le prix moyen national du logement neuf a augmenté de 4,6 % en 2019.

Au niveau régional : un manque d’offres générateur de hausse des prix

Les ventes :
Le marché de l’immobilier neuf en Île-de-France progresse une nouvelle fois de 4 % en 2019. Plus de 36 000 logements neufs ont été vendus à Paris et dans sa région en 2019, selon le bilan de la Fédération des Promoteurs Immobiliers.

Les nouveaux logements mis sur le marché :
Avec moins de 27 000 logements neufs nouveaux commercialisés, le recul est de 18 % sur un an. Le rythme de mise en vente se situe bien en deçà de celui des ventes, ce qui entraîne un repli de l’offre disponible : -25 % pour les appartements neufs et -37 % pour les maisons neuves.

L’évolution des prix :
Le prix de vente moyen en collectif (habitable, hors parking) est de 5 419 €/m² au 4e trimestre 2019, soit une augmentation de +6,5 % par rapport au 4e trimestre 2018. Sur l’ensemble de l’année 2019, le prix de vente moyen (5 187 €/m²) est en hausse de +3,9 % par rapport à celui de 2018. Autrement dit, à fin décembre 2019, pour acquérir un logement de 60 m² (un T3) en Île-de-France, il faut débourser 12 000 € de plus qu’à fin décembre 2018.

 

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