EpaLab s’est penché sur la question de la démarche Écoquartier, avec la volonté de croiser théorie et opérationnel, à la lumière notamment des exemples du Sycomore à Bussy Saint-Georges et de Montévrain.
Découvrez dans une série EpaMarne défriche la démarche ÉcoQuartier, trois articles relatifs à comment EpaMarne applique, sur le terrain, la démarche ÉcoQuartier.
EpaLab est le laboratoire à idées pour partager les retours d’expériences et les hypothèses prospectives des équipes d’EpaMarne sur les axes majeurs d’innovation mis en œuvre dans leurs opérations d’aménagement.
EpaMarne a fait le choix, de longue date, de s’inscrire dans la démarche ÉcoQuartier pour des opérations de grande envergure constituant de véritables morceaux de ville. C’est devenu un marqueur fort pour celles-ci.
Laurent Girometti, directeur général d’EpaMarne/EpaFrance – lors de l’EpaLab ÉcoQuartier du 21 septembre 2018
#2 – Une démarche qui s’intègre dans la ville d’aujourd’hui
S’enraciner dans l’existant
L’expérience d’EpaMarne sur la démarche ÉcoQuartier montre l’importance de ne pas créer des enclaves urbaines, certes exemplaires, mais complètement « hors sol ». Il faut penser la continuité et l’articulation avec l’existant et donc disposer d’une vision d’ensemble du territoire sans concentrer toute l’attention sur la zone en construction.
Au Sycomore à Bussy Saint-Georges – l’un des plus grands écoquartiers de France avec 4 500 logements à terme – la mairie et EpaMarne ont fait le pari – réussi – de créer des lieux de convergence entre le nouveau quartier et le centre-ville, fédérateurs pour l’ensemble de la population.
A Montévrain, l’écoquartier a quant à lui intégré une partie de l’existant, déjà bâti depuis 1995.
Transformer les pratiques
L’intégration de la démarche ÉcoQuartier à son environnement urbain est d’autant plus nécessaire que les modes de faire des collectivités sont souvent disruptés. La gestion différenciée doit par exemple s’appliquer pour les espaces plantés zéro phyto ou encore pour les déchets avec les points d’apport volontaire enterrés (PAVE).
Les espaces publics sont totalement pris en compte dans la démarche ÉcoQuartier ce qui, là encore, entraîne pour les services techniques des communes de nouvelles manières de travailler et de nouveaux défis : gestion des noues paysagères, traitement et entretien des nouveaux revêtements…
Dans une grande majorité de cas, le retour d’expérience de la part des agents municipaux comme des élus est très positif. La démarche essaime bien au-delà de la limite du quartier.
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#3 – La démarche ÉcoQuartier : innovations et écoute des habitants
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