Favoriser le vivre ensemble, veiller à l’équilibre habitat-emploi, imaginer les mobilités de demain, construire une ville économe en espace et énergétiquement performante, le tout dans une logique d’aménagement urbain durable respectueux de l’environnement, sont les ambitions affichées par Marne-la-Vallée. Les actions des EPA reflètent leur volonté de concevoir la ville dans une démarche concertée qui prend en compte les trois piliers du développement durable : économique, social et environnemental.
Marne-la-Vallée accueille chaque année 4 500 nouveaux habitants. Pour répondre à leurs attentes, près de 2000 logements sont construits tous les ans. À l’horizon 2020, ce sont près de 15000 logements qui verront le jour sur le territoire, principalement autour des futures stations du Grand Paris Express, dans les écoquartiers de Bussy Saint-Georges, et de Montévrain, ainsi qu’au Val d’Europe.
Toutes ces opérations intègrent les meilleurs savoir-faire en matière de développement durable et des actions particulièrement innovantes sont menées dans les domaines de l’énergie (réalisation de bâtiments passifs ou à énergie positive), de l’eau (développement de l’assainissement alternatif), des transports, (transports en commun en site propre, liaisons piétons-cycles, auto-partage…) et des TIC (accès au très haut débit).
Une démarche d’écoquartier intégrée
Les grands projets d’aménagement de Marne-la-Vallée sont développés aujourd’hui selon une démarche écoquartier. Cela induit une intensification urbaine qui intègre la notion de « ville des courtes distances » encourage l’usage des transports en commun, et laisse une large place aux espaces ouverts.
La Cité Descartes
Ce vaste projet urbain est en cours de développement. Il intégrera progressivement le campus Descartes dans un nouveau quartier dense et mixte prenant appui sur la future station du Grand Paris Express. Sa programmation ambitieuse comprend à terme la réalisation de 4000 logements, 400000 m2 de tertiaire et 150000 m2 d’activités, commerces et équipements, aménagés selon le concept de « ville-forêt » en incluant les vastes espaces boisés qui entourent la Cité Descartes.
L’écoquartier du Sycomore à Bussy Saint-Georges
Ce nouveau quartier de 4500 logements, dont 25% de logements sociaux, est le plus grand écoquartier de France bénéficiant d’une convention avec l’État. Il a été conçu dès l’amont comme un quartier des courtes distances en matière de transport collectif et de mobilités douces. Ses bâtiments afficheront des performances énergétiques supérieures à la RT 2012 et s’approvisionneront en énergies renouvelables (chaufferie bois, biomasse). Entre autres innovations, ce quartier exemplaire aura recours aux éco-matériaux, optera pour une gestion performante des déchets et pour la phyto-épuration des eaux pluviales.
L’écoquartier de Montévrain
Cet écoquartier de 3000 logements, lui aussi conventionné avec l’État, affiche une mixité fonctionnelle remarquable grâce à son ambitieuse programmation résidentielle et économique. Outre de nombreux commerces de proximité, ce sont 150000 m2 de tertiaire qui seront développés au pied de la gare RER. S’étendant sur 153 hectares, cet écoquartier est organisé autour d’un parc de 20 ha et d’un coeur agro-urbain, où se développera une agriculture de proximité (maraîchage, arboriculture, floriculture, jardins familiaux…).
Le Val d’Europe
Une nouvelle étape du développement urbain et économique du Val d’Europe est en cours. Elle permettra un important développement résidentiel de près de 5000 logements et disposera d’une forte dimension économique avec plus de 200000 m2 de bureaux et commerces, et environ 40 ha d’activités. Un plan d’actions en matière de développement durable est en cours d’élaboration, mettant en particulier l’accent sur la mixité fonctionnelle, le développement des transports collectifs en lien avec le pôle gare de Chessy, les réseaux de chaleur et la gestion de l’eau et des déchets.
Un développement respectueux des grands équilibres
L’équilibre habitat-emploi
Marne-la-Vallée attire près de 2000 emplois par an et bénéficie d’un ratio voisin de un emploi par actif résidant. Afin de conserver cette dynamique et veiller à l’équilibre habitat-emploi, chaque projet urbain est accompagné du développement d’activités économiques. Ainsi, le cluster Descartes dédié à la ville durable va permettre la création d’éco-activités innovantes liées à la construction, la mobilité durable ou encore l’efficacité énergétique, vecteurs de croissance. Le pôle touristique consolidera quant à lui les filières d’activités liées au tourisme en s’appuyant sur les 16 millions de visiteurs des deux parcs d’Euro Disney ainsi que sur le projet d’éco-tourisme Villages Nature. Des projets d’aménagement à la conception urbaine renouvelée favoriseront également la création de nouveaux pôles d’activités, notamment autour des deux écoquartiers.
La mixité sociale
Les établissements publics s’impliquent fortement dans la construction de logements sociaux en en incluant au moins 25% dans toutes leurs grandes opérations d’aménagement. En outre, ils agissent en faveur de la production de logements à prix maîtrisés afin de proposer à la vente des programmes à des prix situés en dessous de ceux du marché et répondre aux exigences de mixité sociale qu’ils se sont fixées. Pour promouvoir cette politique, un effort financier sur le prix de vente de la charge foncière est consenti par les établissements publics.
Nature en ville et qualité de vie
Marne-la-Vallée dispose d’atouts naturels exceptionnels : la Marne au nord, un vaste domaine boisé et forestier qui couvre 20% du territoire et une nature très présente et valorisée pour ses fonctions écologique, sociale et économique : 8000 ha sur les 17500 ha de Marne-la-Vallée sont en espaces ouverts, agricoles ou boisés, soit 37 m2 / habitant, contre 14 m2 à Paris.
Ceci résulte d’une volonté de lutter contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain et a donné lieu à la mise en place d’une protection des espaces naturels agricoles sur le territoire de la Communauté d’agglomération de Marne-et-Gondoire.
Des démarches nouvelles ont également été adoptées pour le développement de l’agriculture urbaine et la prise en compte de la biodiversité sur le territoire.
Chaque commune dispose ainsi de ses parcs urbains et la trame verte et bleue du territoire permet de préserver les milieux naturels et de maintenir les continuités écologiques. Cela offre des espaces paysagers de qualité pour des usages variés, notamment sur le territoire de Marne-et-Gondoire et autour de la « chaîne des lacs » dans le Val Maubuée.
À titre d’exemple, la réalisation par la Communauté d’agglomération de Paris-Vallée de la Marne d’un schéma de cohérence et d’orientation paysagère (SCOP) permet une approche paysagère intégrée. La CA de Paris-Vallée de la Marne est chef de file du réseau européen « Euroscapes » chargé de promouvoir la gestion des paysages et des espaces verts urbains et péri-urbains.
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