EpaLab s’est penché sur la question de la démarche ÉcoQuartier, avec la volonté de croiser théorie et opérationnel, à la lumière notamment des exemples du Sycomore à Bussy Saint-Georges et de Montévrain.

 

Découvrez dans une série EpaMarne défriche la démarche ÉcoQuartier, trois articles relatifs à comment EpaMarne applique, sur le terrain, la démarche ÉcoQuartier.

 

      

EpaLab est le laboratoire à idées pour partager les retours d’expériences et les hypothèses prospectives des équipes d’EpaMarne sur les axes majeurs d’innovation mis en œuvre dans leurs opérations d’aménagement.

 

EpaMarne a fait le choix, de longue date, de s’inscrire dans la démarche ÉcoQuartier pour des opérations de grande envergure constituant de véritables morceaux de ville. C’est devenu un marqueur fort pour celles-ci.

Laurent Girometti, directeur général d’EpaMarne/EpaFrance – lors de l’EpaLab ÉcoQuartier du 21 septembre 2018

EpaLab consacré à la démarche écoquartier de septembre 2018 avec les équipes d'EpaMarne
Les équipes d'EpaMarne pendant l'EpaLab consacré à la démarche écoquartier en septembre 2018
©EpaMarne

#1 – Quid de la démarche ÉcoQuartier ?

A cette échelle, les projets d’aménagement urbain bousculent les logiques anciennes et provoquent un effet d’entraînement vertueux sur l’ensemble du territoire.

 

Pourquoi ?

Parce que la démarche ÉcoQuartier peut être répliquée et se décliner sur tout type d’opération. Elle présente des ambitions fines qui peuvent être appliquées tant en milieu urbain que rural, en extension qu’en rénovation urbaine. La démarche présente donc une grille d’évaluation assez souple pour s’adapter à tout type de contextes.

Une démarche qui va plus loin que ce qu’en dit son nom

On aurait tort de considérer l’écoquartier sous le seul angle environnemental car la démarche repose véritablement sur les trois piliers du développement durable : écologique, économique et social.

 

Bien sûr, les écoquartiers explorent et initient des pratiques écologiques : mobilité décarbonée, gestion de l’énergie, de l’eau et déchets, qualité de l’air, biodiversité, etc. Mais le volontarisme s’exerce également sur d’autres plans : celui de la ville productive – avec les makers, les ressourceries et l’agriculture urbaine notamment – et ceux de la mixité urbaine et de l’inclusion sociale.

 

Concrètement, il y a une transformation de la chaîne de valeur créée.

ecoquartier de montevrain : chantier du programme de logements coeur du mont (juillet 2018)
Écoquartier de Montévrain : chantier du programme de logements Cœur du Mont réalisé par BDM Résidences
©Antoine Meyssonnier

Une démarche complexe, sur tous les terrains

Sauf que cette valeur porte de moins en moins sur le bâti, ce qui disrupte complètement les modèles économiques. Il n’existe pas d’écoquartier sans mixité sociale, sans logements aidés, sans parcours résidentiel et sans habitats évolutifs, capables de s’adapter à tous les moments de la vie des habitants.

 

En France, et particulièrement sur le périmètre d’intervention d’EpaMarne, les groupements (conception, réalisation et services) sont de plus en plus privilégiés pour réaliser les morceaux de ville – via la démarche ÉcoQuartier – car ce type de modèle économique permet d’étendre la création de valeur à l’exploitation de la vie du quartier.

 

C’est ce type de modèle qui a été retenu pour le Sycomore à Bussy Saint-Georges, avec les deux éditions de Habiter autrement.

ecoquartier le sycomore : le parc du genitoy - logements
Écoquartier du Sycomore à Bussy Saint-Georges : vue sur les logements et le parc du Génitoy
©Christophe Caudroy
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